The vastness
Dying of mortal blue
And of salt and dew.
The whale yawns
A sullen blue flies out
Under sinking clouds.
Rain in a solid sky
Tears of black blue
Flowing through.
Gravity vanquishes
Despair floats amidst
Hope-deserted blue.
Blue stretches upon
The horizon
Daubed with emptiness.
Wasted
Wordless cries of blue
Sunshine onto waves and wind.
Silence
Void
The faceless ocean.
IN the town of Lanktons telephone directory, you could find, under the Senior Residences label and among the numerous Houses of Happiness, Daisy Fields Villas, Forget-me-not Palaces and other whatnot, an entry identified as The Place. Even though it was printed in the same, standard black-on-yellow font as the other names, the Places minimalistic appellation somehow managed to get it unnoticed between the Paradise of the Gold Age and the Pond Lily Estates. It took a good memory and will, not to mention luck, to remember the existence of that rather
Lenfant est assis sur le plancher. Autour de lui ségarent des cubes, une ceinture de blocs aux couleurs attirantes éparpillés sans plus dordre que les astres dans le noir. Deux fleuves déferlent sur lui : la lumière heureuse du jour, qui pénètre par les vitres invitantes, et le regard tendre, protecteur et fier dune mère qui, à deux pas de là, veille.
Lenfant empile les cubes. Petit à petit, une tour se construit. Vers le haut, vers la voûte, loin de la terre et de la mer, la tour multicolore conquiert le ciel de la maison confortable. Les Artistes en s
Au-delà des collines, des hameaux hardis
Trône le vieux château des seigneurs du pays
De ronce enseveli, caché dans les taillis
Aux mystères anciens chantant l'hymne interdit.
Ses murs sont érodés ; ses murmures rongés
Par le temps terrifiant de sept siècles sanglants
Des corps sanguinolents, des cors, des drapeaux blancs
Des assauts, des épées, des cris des assiégés.
Ne reste à l'abandon que l'écho des histoires
Des fantômes vaincus, des récits de victoires
Des pères et des mères de sanglots amers.
Échouée sur le rivage une sir
Des pas qui résonnent
qui sonnent dans l'automne
qui réverbèrent
à travers
les lampadaires et les réverbères
blancs et translucides
allumés dans le noir
dans l'atmosphère
dans l'air humide
trop tard le soir
des pas qui brillent
des pas qui trillent
des pas qui mouillent
des pas qui brouillent
qui sympathisent
et qui anarchisent
des pas qui dansent
des pas qui pensent
qui se suicident
et qui pluies acident
qui témérairent
qui littérairent
qui réverbèrent
toute la lumière.
La derniere couleur by PuissanceHydrogene, literature
Literature
La derniere couleur
Malik, au cours de ses huit années dexistence, avait déjà vu bien des couleurs. Certaines dentre elles, pourtant, simposaient toujours par leur omniprésence, par leur sorte de supériorité sur le monde.
La première, cétait le bleu. Le bleu du ciel dabord : pâle, presque blanc le matin, lorsque le soleil séloignait lentement de lhorizon ondulé; puis, clair et uniforme, voire oppressant au milieu du jour; bleu fatigué en fin daprès-midi, alors que le ciel sapprêtait à prendre une pause en rouge-orange crépusculai
La plaine :
vaste comme les ciels dor et dopale qui, suspendus dans le matin, regardent les reliefs endormis de nos vies ;
plate comme les lignes des destins insipides de ces milliards desprits navigant sans conscience sur la Terre ;
vide comme lémotion factice des masques fixés sur les visages humains : mensonges de plâtre sans chaleur ;
froide comme les infinis naufrages de lâme, qui coule vers les tristes profondeurs dune demi-vérité ;
venteuse comme la maladie qui souffle sur le monde et qui balaie la vie, qui nous met à nu
et qui éteint nos dern
La nuit na toujours pas fini son shift
Et tout est partout mouillé : car le ciel pleut.
Moi, debout dans la rue, jattends mon lift
Patientant dans le noir de lheure bleue.
La ville dort encore. Tout est stone.
Lautobus roule sur lasphalte humide;
Éclabousse les lumières fantômes;
Brise laverse de larmes acides.
Le jour point derrière son voile en brume
Et les faces des lève-tôt sallument
À mesure que le noir devient gris.
Lautomne : cest comme un immense rhume,
Une saturnienne éclipse de lune,
Un crépuscule deau :
The vastness
Dying of mortal blue
And of salt and dew.
The whale yawns
A sullen blue flies out
Under sinking clouds.
Rain in a solid sky
Tears of black blue
Flowing through.
Gravity vanquishes
Despair floats amidst
Hope-deserted blue.
Blue stretches upon
The horizon
Daubed with emptiness.
Wasted
Wordless cries of blue
Sunshine onto waves and wind.
Silence
Void
The faceless ocean.
IN the town of Lanktons telephone directory, you could find, under the Senior Residences label and among the numerous Houses of Happiness, Daisy Fields Villas, Forget-me-not Palaces and other whatnot, an entry identified as The Place. Even though it was printed in the same, standard black-on-yellow font as the other names, the Places minimalistic appellation somehow managed to get it unnoticed between the Paradise of the Gold Age and the Pond Lily Estates. It took a good memory and will, not to mention luck, to remember the existence of that rather
Lenfant est assis sur le plancher. Autour de lui ségarent des cubes, une ceinture de blocs aux couleurs attirantes éparpillés sans plus dordre que les astres dans le noir. Deux fleuves déferlent sur lui : la lumière heureuse du jour, qui pénètre par les vitres invitantes, et le regard tendre, protecteur et fier dune mère qui, à deux pas de là, veille.
Lenfant empile les cubes. Petit à petit, une tour se construit. Vers le haut, vers la voûte, loin de la terre et de la mer, la tour multicolore conquiert le ciel de la maison confortable. Les Artistes en s
Au-delà des collines, des hameaux hardis
Trône le vieux château des seigneurs du pays
De ronce enseveli, caché dans les taillis
Aux mystères anciens chantant l'hymne interdit.
Ses murs sont érodés ; ses murmures rongés
Par le temps terrifiant de sept siècles sanglants
Des corps sanguinolents, des cors, des drapeaux blancs
Des assauts, des épées, des cris des assiégés.
Ne reste à l'abandon que l'écho des histoires
Des fantômes vaincus, des récits de victoires
Des pères et des mères de sanglots amers.
Échouée sur le rivage une sir
Des pas qui résonnent
qui sonnent dans l'automne
qui réverbèrent
à travers
les lampadaires et les réverbères
blancs et translucides
allumés dans le noir
dans l'atmosphère
dans l'air humide
trop tard le soir
des pas qui brillent
des pas qui trillent
des pas qui mouillent
des pas qui brouillent
qui sympathisent
et qui anarchisent
des pas qui dansent
des pas qui pensent
qui se suicident
et qui pluies acident
qui témérairent
qui littérairent
qui réverbèrent
toute la lumière.
La derniere couleur by PuissanceHydrogene, literature
Literature
La derniere couleur
Malik, au cours de ses huit années dexistence, avait déjà vu bien des couleurs. Certaines dentre elles, pourtant, simposaient toujours par leur omniprésence, par leur sorte de supériorité sur le monde.
La première, cétait le bleu. Le bleu du ciel dabord : pâle, presque blanc le matin, lorsque le soleil séloignait lentement de lhorizon ondulé; puis, clair et uniforme, voire oppressant au milieu du jour; bleu fatigué en fin daprès-midi, alors que le ciel sapprêtait à prendre une pause en rouge-orange crépusculai
La plaine :
vaste comme les ciels dor et dopale qui, suspendus dans le matin, regardent les reliefs endormis de nos vies ;
plate comme les lignes des destins insipides de ces milliards desprits navigant sans conscience sur la Terre ;
vide comme lémotion factice des masques fixés sur les visages humains : mensonges de plâtre sans chaleur ;
froide comme les infinis naufrages de lâme, qui coule vers les tristes profondeurs dune demi-vérité ;
venteuse comme la maladie qui souffle sur le monde et qui balaie la vie, qui nous met à nu
et qui éteint nos dern
La nuit na toujours pas fini son shift
Et tout est partout mouillé : car le ciel pleut.
Moi, debout dans la rue, jattends mon lift
Patientant dans le noir de lheure bleue.
La ville dort encore. Tout est stone.
Lautobus roule sur lasphalte humide;
Éclabousse les lumières fantômes;
Brise laverse de larmes acides.
Le jour point derrière son voile en brume
Et les faces des lève-tôt sallument
À mesure que le noir devient gris.
Lautomne : cest comme un immense rhume,
Une saturnienne éclipse de lune,
Un crépuscule deau :
A Saskatoon year is not symmetrical:
it has five seasons
familiar four
stumbling into one another
awkward gropes
toasting timeless acquaintance
the interloper
is grey and tan
a folded old woman
a stalk of straw in her gravel teeth.
Limping, smiling and wet
from between Winters supermodel thighs
she stains white legs
damp cigarette butts and chokecherries
knotted in her grove of hair.
Yet we smile
snow-blind,
we only feel
her forehead warmth
her
Alarm clock - check!
The city humdrum - check!
The noisy guy upstairs - check!
The sound of running water - check!
The angry woman on the phone - check!
The furtive cat legions, stray, spoiled - check!
The wars on TV, clamorous, onerous, futile - check!
The shadowy stalkers returning to their hideouts - check!
The mother, worrying about offspring whereabouts - check!
The birds - a farrago of doves, gulls, sparrows, crows - check!
The dogs - spaniels, Great Danes, retrievers, pomeranians - check!
The plumber, wanting money for that job he never completed - check!
The bugs, the critters, the noises behind the walls, the eyes in your
Tiens un peu de publicité pour un forum trop moribond à mon goût :
http://manicheens.forumactif.com/forum.htm
C'est un forum qui se voulait la plaque tournante d'un cercle de poésie créé à l'initiative d'un ami. Mais il manque cruellement de vitalité et de poètes amateurs pour écrire ou critiquer.
Alors si par hasard vous lisez ces lignes, et si encore une fois le hasard fait de vous un ou une poète, venez donc faire un tour.
J'ai décidé de retirer toutes les parties de mon roman de deviantART, et ce, pour plusieurs raisons : parce qu'elles vont sûrement être abondamment modifiées, parce qu'Internet et ce site sont en fait une forme de publication et que je ne veux pas que le roman soit publié avant d'être terminé, et parce que je veux éviter qu'on ne viole mes droits d'auteur (même si je crois que c'est hautement improbable, d'ailleurs je laisse mes autres écrits sur le site), surtout si un jour j'entreprends des démarches avec des éditeurs pour en faire un livre.
De plus, ledit roman avance bon tr
Je me sens inspiré pour décrire ma vie comme une fonction mathématique, ce soir. (En fait je me suis surtout aperçu que l'ancienne note n'était vraiment plus pertinente.) Donc, ma vie est une fonction sinusoïdale : ça monte et ça descend, du moins du côté des émotions et de l'humeur. Et ça se repète toujours, sans cesse. Je me dis que je suis heureux, puis je veux tout laisser tomber, puis je me dis : ça va aller, puis quelque chose d'heureux arrive, puis je redeviens down... Et à travers tout ça, j'essaie (chose ardue) d'y comprendre quelque chose.
Je sais m